Mon Visa Vacances Travail ayant expiré, me voici actuellement en touriste à la découverte de l’ouest canadien. Beaucoup plus sauvage, la région de l’ouest ravive mon âme d’aventurière. Partie de Toronto (mon Paradis terrestre) le 10 janvier, me voici donc à la découverte du « grand ouest » en commençant par Vancouver et la capitale de la BC (British Columbia): Victoria.
Vancouver
Là où Toronto était un terrain de jeux pour « jeunes » adultes, Vancouver est une métropole plus calme, plus familiale. La ville ressemblant aux côtes bretonnes, il m’a semblé que j’étais de retour à la maison pour quelques temps; tout particulièrement lorsque j’ai été me promener à Stanley Park.
Seule différence avec mon « Heimat », j’ai aperçu une loutre en longeant la côte. A part à Océanopolis, ça n’arrive pas tous les jours par chez nous! Non ma p’tite dame!
Et une autre rencontre qui serait inhabituelle en Bretagne:
Désolée pour les yeux, le racoon n’avait pas l’air si maléfique en vrai
Après un premier jour très pluvieux et couvert, les nuages se sont finalement un peu retirés et la pluie a cessé.
Aldo (interview ici) et moi à Vancouver
L’air marin apporte un esprit de liberté, de repos, et d’apaisement. Calme, la ville attire pour ses paysages et la nature qui la composent. Mauvais timing, ou mauvaise saison, je n’ai pas été emballée outre mesure. Peut-être parce que j’ai découvert la ville après Toronto ou peut-être parce que je n’ai pas été plus dépaysée que ça.
Les habitants apprécient le calme de la ville où le moto pourrait être: « un esprit sain dans un corps sain ». Même lorsque le temps n’est pas le plus clément, j’ai pu constater que nombreux sont les passants qui se baladent avec des tapis de yoga, baskets au pied. Très différent de Toronto où la ville bouillonnait par ses bars, ses sorties, et son mode de vie pas forcément très sain.
Gastown
Malgré cela, j’ai eu un coup de cœur pour le quartier de Gastown. Ce dernier m’a rappelé Boston… Enfin, m’a rappelé l’Europe puisque Boston est considérée comme la ville la plus British des US.
Des rues pavées, des enseignes comme je les aime, des commerces de charme, tout est fait pour aimer ce quartier. Et puis de temps en temps s’échappe la vue sur les montagnes. Et à cet instant, l’endroit est juste magique.
Vue sur Canadian Place
Beaucoup de magasins consacrés à l’art des Premières Nations
Autre plaisir de la ville: trouver un petit groupe de Français grâce à une amie rencontrée à Toronto (interview de Justine : ici). C’est aussi ça la vie de voyageuse: on n’est jamais seule bien longtemps et l’on a des points d’attache partout dans le monde.
À la patinoire de la fac de Vancouver
Victoria, capitale de la BC
Avec deux personnes de ce groupe (Vanessa et Aldo), nous sommes partis « explorer » l’île de Vancouver, et Victoria, la capitale de la Colombie Britannique.
Vue du bateau à l’arrivée de l’île
Pause déjeuner dans un petit resto conseillé par une amie: « John’s Place«
Shopping dans la ville

C’est beau, c’est mignon, c’est charmant et ça m’a beaucoup plu! Même si le temps encore une fois a laissé à désirer, la ville a tellement de caractère que le charme a fonctionné en deux coups de cuillère à pot!
En ces quelques jours, j’ai pu faire le tour de ces deux villes qui m’ont rappelé mon chez moi. Pour signe qu’il est temps que je rentre en France me faire une galette (de blé noir, je préfère préciser), je suis tombée, en me promenant dans le downtown de Vancouver, sur une crêperie bretonne!
La vie nous envoie parfois des signes. J’ai donc pris (ok, j’avoue, je l’avais pris avant) mon billet d’avion pour rentrer à la maison. Le 7 avril, mon séjour au Canada s’achèvera donc, mais les aventures, je pense, continuerons au soleil cette fois-ci.
En attendant d’ouvrir un nouveau chapitre, je continue ma vie de baroudeuse dans l’ouest canadien. Mon périple se poursuit à Calgary, ville des cowboys, où une nouvelle expérience de couchsurfing m’attend.












